Tsss… faire des montages visuels, c’est tellement devenu facile avec les outils dont on dispose aujourd’hui; même plus besoin de faire appel à un graphiste.
Vraiment?
Sans vouloir offenser qui que ce soit, on a nos réserves sur le sujet.
S’il est vrai que la profusion de logiciels bonifiés par des applications d’intelligence artificielle toujours plus «user friendly» facilite grandement la création de visuels créatifs, il ne faut pas pour autant se proclamer graphiste pour avoir réalisé une affiche annonçant la vente de garage annuelle de son quartier.
Parce qu’imaginez-vous donc que le métier de graphiste, c’est pas mal plus que juste faire joli.
Être graphiste, c’est aussi:
Maîtriser les mécanismes d’une mise en page optimale
Comment donner le plus d’impact possible à un élément donné et s’assurer que le contenu est perçu dans un ordre désiré est tout un art. Et non, se contenter de mettre en gras n’est pas l’ultime solution. Savoir équilibrer les différentes composantes d’un visuel est une science en soi qu’il serait bien sot de sous-estimer.
Être guru de la psychologie des couleurs
Oui, vous avez bien lu, le graphiste doit se parer d’un chapeau de psychologue lorsqu’il crée un visuel. Selon l’objectif désiré et le guide de normes graphiques (on s’en reparle au prochain point), l’usage de certaines couleurs sera plus avisé que d’autres.
Savoir lire, interpréter et respecter en usant de créativité les guides de normes graphiques
On ne le répétera jamais assez: une image de marque cohérente est un élément clé pour des communications efficaces. Le guide de normes graphiques étant l’équivalent d’une ligne éditoriale, il est recommandé pour chaque entreprise d’en établir un et de le respecter. Utiliser les mêmes polices, conserver les mêmes couleurs, icônes, marges de sécurité, guide d’utilisation du logo et de ses déclinaisons sont autant d’éléments à prendre en compte. Vous suivez toujours?
Être à l’affût des tendances
Et posséder le flair nécessaire pour emboîter le pas à celles qui sont là pour rester et éviter celles destinées à la péremption qui jouent du coude pour demeurer pertinentes.
Préparer les fichiers pour la production
C’est souvent ici que le bât blesse. On peut très bien maîtriser plusieurs éléments du design parce qu’on a du goût, qu’on est à l’affût des tendances, qu’on a l’œil photographique et des notions en histoire de l’art, mais il existe tout un univers technique qui est de la plus haute importance pour le rendu final de votre œuvre: fonds perdus, tests de couleur, validation de la résolution selon les dimensions et marques de coupe sont des éléments essentiels d’une impression réussie.
En conclusion, il est certain qu’une fougère est aujourd’hui en mesure de créer des visuels si on l’équipe d’un ordinateur, mais ses œuvres ne seront jamais aussi percutantes et efficaces que si vous les confiez à l’un de nos graphistes qualifiés.
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